En tant que Mouvement des femmes kurdes en Europe (TJK-E), nous voulons recueillir 100.000 signatures car nous avons 100 raisons de nous opposer au dictateur d’Erdogan et à ses mercenaires dans leur utilisation de la loi, de l’armée et de la police qui promeuvent la violence et l’injustice. Signer la Pétition
Dans la première phase de notre campagne, pendant les 104 jours qui s’écouleront entre le 25 novembre 2020 et le 8 mars 2021, nous donnerons chaque jour une autre “raison”, en partageant les histoires de femmes, qui ont été assassinées par l’État. Contre ce dictateur, qui parvient à commettre de nouveaux massacres chaque jour, nous vous parlerons des femmes qui ont été assassinées. Nous voulons qu’elles entrent à jamais dans les pages de l’histoire et dans la mémoire de l’humanité.
Le 29 octobre 2009, Ceylan, 12 ans, a été tuée par un obusier de l’armée turque, alors qu’elle faisait paître des moutons. Le 9 janvier 2013, Sakine Cansız, Fidan Doğan et Leyla Şaylemez ont été assassinées à Paris par les services secrets turcs. Kader Ortakaya a été tuée d’une balle dans la tête en novembre 2014, alors qu’elle tentait de passer à Kobanê pendant le siège de Daesh. La jeune militante Dilek Doğan a été assassinée à son domicile par la police le 18 octobre
En décembre 2015, le cadavre de Taybet Inan, une civile tuée par les forces armées turques, a été abandonné en décomposition dans les rues pendant le couvre-feu à Silopi. Le 4 janvier 2016, les militantes kurdes Seve Demir, Pakize Nayır, et Fatma Uyar ont été massacrées par l’armée à Silopi sous le siège de l’armée. Le 12 octobre 2019, la militante et politicienne kurde Hevrin Xelef a été assassinée par les forces islamistes soutenues par la Turquie dans le cadre de l’opération “Source de paix” menée par l’État turc à Serekaniyê (Ras al-Ain), dans le nord de la Syrie. En juin 2020, trois militantes kurdes du mouvement féministe Kongreya Star ont été assassinées lors d’une attaque de drones turcs sur une maison du village de Kobanê, dans le nord de la Syrie, à Helince. Il existe de nombreux autres exemples.
Les signatures que nous recueillerons constitueront la première étape pour poser les bases des travaux juridiques, sociaux, politiques et d’actions que nous entreprendrons, dans notre quête pour poursuivre ce dictateur. Dans un deuxième temps, nous porterons nos signatures et les crimes que nous avons enregistrés, ainsi que toutes les preuves que nous avons recueillies, devant les Nations Unies et les autres institutions concernées pour exiger le début du processus de reconnaissance du féminicide comme un crime similaire au génocide.
Chaque signature que nous recueillerons nous rapprochera de la poursuite de ce dictateur, tandis que chaque voix que nous élèverons en action réduira l’espace disponible pour les dictateurs.
Vous pouvez signer directement depuis le site www.100-reasons.org/petition ou nous envoyé un mail à l’adresse signatures@100-reasons.org
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