Le prisonnier politique kurde iranien, Simko Khorshidi, a été pendu à la prison de Kermanshah, au Kurdistan iranien.Arrêté à Téhéran en 2011, puis transféré dans les prisons de Sanandaj et Saqqez, avant de se trouver à la prison de Dizél, dans la province de Kermanshah, il avait été condamné à mort le 9 mai 2012 pour “Moharebeh” (inimitié envers Dieu) et appartenance à une organisation kurde. Il était originaire de Baneh.
Le même jour, la cour suprême iranienne a approuvé la sentence condamnant à la peine de mort deux prisonniers politiques kurdes. Il s’agit de Mohammad Abdoullahi et Mostafa Salimi.
Le premier a été arrêté en avril 2010 et a été condamné trois ans plus tard, le 19 avril 2013, à la peine de mort par la Cour du “tribunal révolutionnaire” de la ville kurde de Mahabad. Les motifs de condamnation à mort étaient les mêmes que ceux dirigés contre Simko Khorshidi.
Quant au prisonnier kurde Mostafa Salimi, il avait été arrêté le 6 avril 2013 dans la province de Lorestan, avant d’être condamné a mort pour “Moharebeh” et appartenance a une organisation kurde. le 17 avril dernier, il a été transféré en cellule d’isolement à la prison de Saqqez, une autre ville kurde au Kurdistan iranien.
Sur le plan des droits de l’homme, aucun changement n’a été effectué près l’arrivée au pouvoir du président “modéré” Hassan Rohani, en août 2013.
Trois prisonniers politiques kurdes avaient été exécutés entre le 26 octobre et le 4 novembre 2013, ce qui avait déclenché une vague de manifestations au Kurdistan et dans la diaspora kurde.
Depuis 2007, au moins quatorze prisonniers politiques kurdes ont été exécutés par le régime iranien. Plus de 30 prisonniers politiques kurdes se trouvent actuellement dans les couloirs de la mort, selon un décompte de l’ActuKurde.fr.
Hebibollah Latifi, Sami Hosseini, Jamal Mohammedi, Rostem Arkiya, Mostafa Salimi, Anwar Rostemi, Iredj Mohammadi, Mohammad Amin Agochi, Ahmad Poladkhani, Hassan Talaï, Aziz Mohamadi Zadeh, Abdoulah Sirouri, Rachid Agkendi, Loqman Moradi, Zanyar Moradi, Bakhtiyar Mimari, Sirwan Nijwari, Ibrahim Isapour, Hosheng Rezaï, Simko Khorshidi, Saman Nessimi, Mansour Arwend, Sirwan Najad, Habib Achrafi, Ali Achrafi, Bahrouz Alkani, Reza Molazadeh, Arman Parvizi, Mohammed Abdollahi, Sabir Mokled Mouvaneh, Abdoullah Sarvarian, Ali Ahmad Soleiman.
Mais selon certains défenseurs des droits de l’homme, plus de 60 prisonniers kurdes arrêtés pour leurs opinions politiques ou leurs croyances religieuses risquent d’être exécutés à tout moment.