Ayşe Gökkan, porte-parole du Mouvement des Femmes libres, a été arrêtée mercredi, à Diyarbakir, après qu’un mandat d’arrêt ait été émis contre elle plus tôt dans la journée.
La porte-parole du Mouvement des Femmes libres (Tevgera Jinên Azad – TJA), Ayşe Gökkan, a été placée en garde à vue ce mercredi après-midi, suite à l’émission, plus tôt dans la journée, d’un mandat d’arrêt par un tribunal de Diyarbakir.
Arrêtée lors d’une descente dans son appartement du quartier de Kayapınar, elle a été conduite à la branche anti-terroriste du département de police. Selon les informations obtenues des avocats, l’activiste kurde devrait être déférée demain devant la cour criminelle de Diyarbakir. Il y a de fortes chances qu’elle soit ensuite envoyée en prison.
Le responsable du TJA est accusée de “direction et d’appartenance à une organisation terroriste”.
Les organisations de femmes ont été touchées de plein fouet par la répression exercée par le régime turc au cours des dernières années, surtout dans le Nord-Kurdistan. Le mouvement des femmes kurdes est systématiquement criminalisé par des accusations de terrorisme.