Les FDS ont signé avec l’ONU un plan d’action pour mettre fin au recrutement des moins de 18 ans. Délégation des Forces démocratiques syriennes (FDS) à Genève le 29 juin 2019.
Le commandant des Forces démocratiques syriennes (FDS), le général Mazloum Abdi et la représentante spéciale de lONU pour les Enfants et les conflits armés , Mme Virginia Gamba, ont signé au nom des deux organisations un plan d’action visant à mettre fin au recrutement des enfants dans le conflit armé en Syrie. L’acte a été signé le 29 juin 2019, lors d’une cérémonie officielle au Palais des Nations, à Genève.
Selon Stéphane Dujarric, porte-parole du secrétaire général de l’ONU, les FDS se sont engagés à travers ce plan d’action à mettre fin au recrutement d’enfants, à empêcher des recrutement à l’avenir, à identifier et démobiliser les mineurs se trouvant actuellement dans leurs rangs et à mettre en place des mesures préventives liées au recrutement et à l’utilisation d’enfants.
Le plan d’action fait suite à l’inclusion des Unités de protection du peuple YPG / YPJ dans la liste du rapport annuel du secrétaire général sur les enfants et les conflits armés, a indiqué M. Dujarric, tout en précisant que les YPG / YPJ étaient une composante des FDS.
La représentante spéciale se félicite de l’engagement des FDS
« C’est un jour important pour la protection des enfants en Syrie. C’est le début d’un processus qui témoigne de l’engagement significatif des FDS de veiller à ce qu’aucun enfant ne soit recruté et utilisé par une entité opérant sous son égide », a déclaré Virginia Gamba.
La signature du plan d’action est le résultat de mois de discussions entre l’Organisation des Nations Unies et les Forces démocratiques syriennes, en étroite concertation avec la représentante spéciale.
Mme Gamba a salué le travail des partenaires de la protection de l’enfance sur le terrain, notant que le contexte syrien demeurait l’un des plus sombres parmi les pays à son ordre du jour, avec des conséquences effroyables pour les enfants.
Elle a souligné l’importance des plans d’action pour engager les parties en conflit, un outil puissant du mandat de la représentation spéciale de l’ONU pour les Enfants et les Conflits armés (CAAC) depuis 2003, conformément à la résolution 1460 du Conseil de sécurité.
« Les plans d’action représentent une occasion pour les parties de changer d’attitude et de comportement afin que les violations graves contre les enfants cessent et soient empêchées, d’améliorer de façon durable la protection des enfants touchés par les conflits armés. J’exhorte toutes les parties énumérées dans les annexes du rapport annuel du Secrétaire général, en Syrie et ailleurs, à saisir l’occasion de nouer un dialogue avec les Nations Unies et d’adopter des plans d’action », a ajouté Gamba.
Alors que le conflit se poursuit depuis sa neuvième année, la représentante spéciale a exhorté toutes les parties à œuvrer en faveur d’une solution politique conforme à la résolution 2254 (2015) du Conseil de sécurité des Nations Unies afin d’instaurer une paix durable dans le pays, cette solution restant la meilleure option pour prévenir de graves violations contre les enfants.