Une deuxième femme enceinte a perdu son bébé en raison du blocus imposé au camp de réfugiés de Makhmour par le Parti démocratique du Kurdistan (PDK), en coopération avec l’État turc.
Le blocus imposé à Makhmour après l’assassinat d’un haut responsable des Services de renseignements turcs (MIT) à Hewlêr (Erbil), le 17 juillet dernier, a eu des répercutions tragiques.
Le PDK interdit les entrées et sorties du camp depuis 17 jours. Une femme enceinte du nom de Newroz Ahmed, dont l’état s’était aggravé la semaine dernière, n’a pas été autorisée à quitter le camp, malgré plusieurs tentatives au cours de la semaine.
Ce samedi, la femme enceinte qui voulait aller à Hewlêr s’est de nouveau vu refuser la sortie du camp.
Newroz Ahmed, qui était soignée à l’hôpital de la ville de Makhmour, a perdu son bébé ce samedi.
La semaine dernière, une autre femme enceinte, Fatma Kara, a également perdu son bébé en raison de l’interdiction de sortie imposée par le PDK.
Mme Kara devait se rendre à Hewlêr pour accoucher, mais les peshmergas du PDK ne lui ont pas permis de quitter le camp.